Le déflazacort, un glucocorticoïde utilisé comme anti-inflammatoire et immunosuppresseur est reconnu comme un traitement sûr, efficace et prometteur pour la myopathie de Duchenne, par cette étude de l’Université de Rochester. Des données publiées dans la revue Neurology qui pourraient ouvrir la voie, aux Etats-Unis, au premier traitement approuvé pour la maladie.
La myopathie de Duchenne un type de dystrophie musculaire qui atteint presque exclusivement les garçons est caractérisée par une faiblesse musculaire qui commence à apparaître à un jeune âge et progresse jusqu’à conduire à un handicap important.
Madame B., 90 ans, qui pèse 62Kg pour 1m43, présente une dysurie, suite à prolapsus non traité, combinée à des infections urinaires à répétition. Cette ancienne couturière à la retraite est une patiente parfaitement autonome, ses fonctions cognitives sont conservées. Elle est veuve, vit seule au domicile, est mère de 5 enfants dont 2 filles, a 8 petits-enfants et un arrière petit-enfant.
Actuellement, les personnes atteintes de lésions médullaires et qui reçoivent un diagnostic de paralysie n’ont en général qu’une option de réhabilitation : le fauteuil roulant. Le programme « Walk Again », de la Colorado State University qui travaille au développement d’interfaces cerveau-machine pour les patients paraplégiques en a décidé autrement. Avec ces premiers résultats présentés dans les Scientific Reports, la perspective d’une interface efficace, est déjà facteur de motivation pour tous les patients atteints à la moelle épinière, dans le monde entier.
Nos horloges circadiennes permettent de réguler les rythmes, sur un cycle de 24 heures, d’une manière spécifique à chaque tissu et organe. Cependant, on ignore si certains tissus en sont dotés et comment ces horloges impactent leur santé, leur fonction ou leur dégénérescence. Alors que les maux de dos concernent une grande partie de la population, avec une prévalence estimée entre 60 et 80 % au cours de l’année, cette équipe britannique s’est demandé si la physiologie de nos disques intervertébraux (DIV) suivait elle-aussi un rythme circadien.
Les maladies oculaires comme la rétinopathie diabétique et la dégénérescence maculaire liée à l’âge sont parmi les principales causes de perte de vision irréversible et de cécité dans le monde. Il existe des thérapies géniques pour traiter ces conditions, mais elles sont délivrées par injections. Ces chercheurs proposent une autre solution : un traitement topique sous forme de gouttes oculaires et… sans aiguille.
Toujours en recherche de composés naturels antivieillissement… Aujourd’hui, c’est au tour de la grenade de livrer son élixir, les urolithines, un métabolite de certains de ses polyphénols. L’étude décrypte dans la revue Nature Medicine, comment ces composés ralentissent le processus de vieillissement en incitant les cellules à mieux réparer et recycler leurs usines à énergie, les mitochondries.
Ce n’est pas la première fois que sont documentés les effets des urolithines, des métabolites produits par le microbiote intestinal à partir des polyphénols de certains aliments, dont les grenades mais aussi les noix et certaines baies.
Comprendre comment le nouveau-né va se « préparer » à marcher et décrypter le processus qui le mène à ces premiers pas pourrait permettre de mieux aider les patients victimes d’une blessure de la moelle épinière et les enfants atteints de paralysie cérébrale. Avant même qu’ils ne se lèvent, les nourrissons ont déjà une idée approximative de la façon de marcher, expliquent ces chercheurs de l’Université d’Amsterdam.
Ces nouvelles données cliniques présentées dans les Actes de l’Académie nationale des Sciences américaine (PNAS) suggèrent qu’une technique déjà utilisée dans le traitement d’autres pathologies, la stimulation ciblée du nerf vague ou neurostimulation vagale pourrait aboutir à une inversion à long terme des symptômes douloureux de la polyarthrite rhumatoïde. Des conclusions qui confirment de précédentes données : la neurostimulation semble une alternative non médicamenteuse très prometteuse.
On documente de plus en plus les changements épigénétiques qui interviennent sous l’influence de facteurs environnementaux sur l’expression de nos gènes sans pour autant modifier la séquence d’ADN sous-jacente. Ces traces moléculaires à vie, signes d’une confrontation du génome avec l’environnement, sont même reconnues, dans certaines pathologies -dont des cancers- comme des cibles thérapeutiques prometteuses. Ici, en explorant les effets épigénétiques de la douleur chronique, les chercheurs de la Drexel University (Philadelphie) marquent une première étape dans l’identification de nouvelles cibles.
Chez de nombreux mammifères, dont les humains, le muscle se répare moins bien avec l’âge et on a longtemps pensé à l’impossibilité d’une réparation complète au-delà d’un certain âge. Cette étude montre que, contrairement aux idées reçues, la pratique « diligente et régulière » d’un exercice physique adapté, peut avoir un effet thérapeutique significatif en favorisant et en accélérant la réparation des muscles, en particulier chez les personnes âgées.